Ainsi "placé" dans des
conditions d'écoute intéressante, l'auditeur peut se
laisser conduire par ce "shaman " de la musique.
L'orchestre ici est
irréprochable et possède quant à lui une immense palette de
couleurs, timbres et dynamismes et constitue un parfait écrin au
son moelleux de la guitare.
Le concerto de Vivaldi
qui n'exige pas de son interprète une grande technique ,se trouve
pourtant magnifier par la présence en contre-chant discret d'un
clavecin qui dialogue avec la guitare de manière un peu
diaphane ; effet sonore curieux mais très bien réussi pour
provoquer une écoute différente...
Chaleur et énergie,
encore, pour l'oeuvre de Arvo Part : notes répétées et
incantatoires, percussions parlantes et de longues phrases
mélodiques qui semblent aller nulle part mais qui
concourent à nous projeter hors de nos illusions temporelle
pour nous rattraper dans une réalité suprême - divine , en fait!
De la partition la plus
simple à la la plus compliquée, Manuel Barrueco parvient toujours
à se singulariser dans le monde des interprètes de la musique.
Pour en revenir à la
musique du Cd proprement dite, je pourrais rajouter quelques
couches d'éloges (tant pour le guitariste que pour l'orchestre
symphonique de Galicie..) je me contenterai de conclure en vous
proposant d'écouter au plus vite ce beau disque.
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